Gynecomastie

La gynécomastie correspond au développement excessif de la glande mammaire chez l’homme. Elle se traduit par une augmentation du volume de la poitrine, parfois associée à une gêne esthétique ou psychologique importante.
On distingue deux formes principales :

• La gynécomastie vraie : hypertrophie de la glande mammaire.
• La pseudogynécomastie : augmentation liée à un excès de graisse localisée, sans véritable glande.
• La forme mixte : combinaison des deux situations.

 Quelles en sont les causes ?
La gynécomastie peut avoir différentes origines :

• Physiologiques : fréquentes à l’adolescence, elles régressent souvent spontanément.
• Hormonales : déséquilibre entre testostérone et œstrogènes.
• Médicamenteuses : certains traitements peuvent favoriser son apparition.
• Pathologiques : plus rarement, certaines maladies hormonales ou testiculaires.
• Idiopathiques : sans cause identifiée.

Quand envisager une chirurgie ?
La chirurgie est indiquée lorsque la gynécomastie persiste dans le temps, qu’elle provoque une gêne esthétique, psychologique ou fonctionnelle. Le patient peut ressentir un manque de confiance en soi, une difficulté à s’habiller ou à pratiquer certains sports.

La prise en charge chirurgicale
La technique opératoire dépend du type de la gynécomastie :

1. Lipoaspiration classique : aspiration de l’excès de graisse si pseudogynécomastie.
2. Exérèse glandulaire : ablation de la glande par une petite incision discrète autour de l’aréole
3. Technique combinée : association de la résection glandulaire et de la liposuccion.

Mais actuellement avec la venue du VASER, même en présence de glande mammaire une lipoaspiration précédée du VASER peut suffir à traiter la gynécomastie 

En effet les ultrasons vont liquéfier la graisse et la glande et vont en même temps stimuler la synthèse du collagène et donc réaliser une légère rétraction de la peau 

Donc actuellement le traitement de la gynécomastie repose sur la lipoaspiration précédée du VASER. Dans certain cas on peut avoir recours à l'exérèse chirurgicale de la glande et a l’excision de l’exces cutané si la gynecomastie est associée à un exce de peau. 

L’intervention dure environ 1 à 2 heures, sous anesthésie générale le plus souvent.

Suites opératoires et résultats
Après l’intervention, le port d’un vêtement compressif est recommandé pendant plusieurs semaines afin d’optimiser le résultat. Les douleurs sont généralement modérées.
Les résultats sont visibles rapidement et s’affinent dans les mois qui suivent, offrant un thorax plus plat, harmonieux et masculin.

Risques et complications
Comme toute chirurgie, la correction de la gynécomastie peut comporter des risques (saignement, infection, irrégularités cutanées, cicatrices). Ces complications restent rares lorsque l’intervention est pratiquée par un chirurgien qualifié.

Conclusion
La gynécomastie est une affection bénigne mais souvent mal vécue. La chirurgie permet d’obtenir un résultat durable et naturel, améliorant à la fois l’apparence physique et le bien-être psychologique. Une consultation spécialisée permet d’évaluer chaque cas et de proposer la solution la plus adaptée.